1 décembre 2009

Une clairière


Qu'il est difficile de trouver son chemin. On cherche au milieu des ruines, on soupèse les cailloux restants. Il y a peut-être une carte en-dessous. Peut-être pas ; et il faudra tout reconstruire soi-même, pavé par pavé à mesure qu'on avance. Dans la désolation apparente se dresse soudain un rameau, vert et vigoureux. Les champs de ruines seraient-ils fertiles?

Le soleil passe à travers les cimes, la mousse abrite un monde en miniature. Nous sommes un peu incrédules, les choses n'ont plus l'air de ce qu'elles sont. On réfléchit sur soi, dans la contemplation immobile de la renaissance. Qu'aime-t-on vraiment, que veut-on vraiment, dans ce moment suspendu?

Moi j'aime marcher, marcher, me promener dans ce champs des possibles. Et on se lève, on repart, sans l'avoir même remarqué.

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