9 juillet 2009

Joies du jeudi #4

Parfois, déceler les petites joies dans les grandes tourmentes demande plus d'efforts que d'habitude. A moins que ce ne soit qu'une question de perspective, et que de petits tourments viennent picoter une grande nappe de joie. Qui sait ?

* Une vraie piste d
e travail pour l'écriture (et pour la vie) : légèreté, légèreté.



* Les gens qui répondent présent, au tac-au-tac et parfois de manière très inattendue. Ceux que l'on retrouve. Ceux qui me disent qu'ils sont fiers de moi, qu'il faut continuer, que c'est déjà beaucoup.

" il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer"

Beckett, L'Innommable

* Sourire à mes souvenirs dans les rues de Bruxelles. Découvrir : le quartier St-Gilles, la bière Orval, qu'on peut s'asseoir sur la Grand Place la nuit, les noms de rues incongrus (rue des navets, rue des abattoirs…), l'œil amusé de l'employé du vestiaire du musée Horta.

* L'apaisement qu'apporte le sommeil, et inversement, la crudité des images que mon inconscient choisit pour répondre aux questions que je triture consciemment toute la journée (ou qui me triturent).


Pas mieux.

"…il faut continuer, je vais donc continuer, il faut dire des mots, tant qu'il y en a, il faut les dire jusqu'à ce qu'ils me trouvent, jusqu'à ce qu'ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer…"

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